Après deux ans de sélections, la finale internationale du Bocuse d'Or promet de belles surprises et une bonne dose d'émotions !
Et de fait, l'édition 2013 marque un véritable tournant dans l'histoire de la compétition puisque de nouvelles règles ont fait évoluer les concours.
Après avoir fait leur marché et créer une recette en 1h, les 24 candidats ont 5h35 pour parvenir à sortir un plat viande et un plat poisson sur assiette.
De la tension, des plats hors du commun et une ambiance de folie, le Bocuse d'Or Weekly News vous dévoile tous les secrets de la finale internationale du Bocuse d'Or 2013 !
After two years of selections (preselection), the Bocuse d'Or international final will offer you astounding surprises and a great deal of emotions!
This 2013 edition is in fact a true turning point in this contest history in so far as new rules have been set: once they have chosen their products at the market and imagined their own recipe within just one hour, the twenty four candidates have five hours and thirty five minutes to create a meat and a fish dish presented on a plate.
With tension, incredible dishes and a thrilling atmosphere, the Bocuse d'Or Weekly News is thereby revealing every secret of the Bocuse d'Or 2013 International final!
Assiettes à garnir, musique forte, pression du coach. L’entraînement de l’équipe japonaise ressemble étrangement à la finale lyonnaise du Bocuse d’Or. Tout y est, même le temps réglementaire et l’avis du jury !
Noriyuky Hamada est un habitué des concours culinaires. Mais cette année, il y a un enjeu qui dépasse la gastronomie.
« L’industrie de la restauration japonaise a été gravement endommagée par le tremblement de terre de l’année dernière. J’ai décidé de participer au Bocuse d’Or dans le but de redonner de l’espoir à ce secteur », explique le candidat.
Music. Media. Pressure. All ingredients are there to make sure that team Japan’s last rehearsal is exactly in the same conditions as the Bocuse d’Or final in Lyon. Noriyuky Hamada is used to cooking competitions, but this year, there’s more at stake than just a pretty trophy. «The Japanese restaurant industry was hit hard by the earthquake. I decided to participate in the Bocuse d’Or to give some hope to the industry.»
C’est dans le village de Fleurie, en Bourgogne du Sud, que l’équipe brésilienne a décidé de s’exiler avant d’affronter l’excitation du Bocuse d’Or. Un cadre authentique pour une cuisine proche de la nature. Simplicité et minimalisme : pour Fabio Watanabe un poisson doit avoir un goût de poisson. Dans un restaurant plus que centenaire, l’équipe brésilienne se fait la main sur les quelques ingrédients auxquels ils n’avaient pas accès dans leur pays d’origine.
In the quaint French village of Fleurie, in Southern Burgundy, the Brasilian team takes on the final stage of their preparation : getting to know the few ingredients that they couldn’t find back in Brasil. Far from the ruckus of city life, Fabio Watanabe can focus on refining his style that combines simplicity and honesty.
They managed to land a man on the moon. But will the USA land a man on the Bocuse d’Or podium ? Richard Rosendale and his commis Corey Siegel certainly think so ! «It’s juste efficiency ; there’s no detail left unattended to.» The 36 year old chef has attained an incredible level of precision in his kitchen, ranging from color coding all of his utensils, to timing his every action. «Everything that we can control, we want to have control over it.»
Ils ont réussi à poser un homme sur la Lune. Mais arriveront-ils à poser un homme sur le podium du Bocuse d’Or ? Richard Rosendale et son commis Corey Siegel ont tout mis en oeuvre pour être les premiers Américains à rapporter une statuette dans leur pays. «Il faut être efficace. Si on peut le contrôler, on doit le contrôler.» Rien n’est laissé au hasard pour ce chef de 36 ans qui s’entraîne depuis presque deux ans.
La nature, c’est leur style. Sigurour Haraldsson et son commis Thrainn Freyr Vigfusson entendent bien amener une touche pure et saine au Bocuse d’Or. Leur pays, l’Islande figure parmi les les endroits les plus sauvages de la planète, un endroit propice à la culture d’ingrédients d’une grande qualité. «Tout ce que l’on fait doit être proche de la nature» explique le jeune chef de 24 ans qui espère montrer aux chefs du monde entier que son pays est capable de se hisser parmi les meilleurs de la gastronomie mondiale !
Island is one of the wildest, unspoiled countries on Earth. No wonder Sigurour Haraldsson and his commis Thrainn Freyr Vigfusson focus such attention on creating a cuisine that is close to nature. «We try to make it as pure as we can» explains the 24 year old chef. In a few days, he will be able to show the world how pure his cooking really is, and try to manage a step on the Bocuse d’Or podium.
Nous sommes dans le quartier des Brotteaux, près d’un des restaurants de Paul Bocuse. C’est ici que l’équipe du Guatemala loue un appartement pour dormir... et travailler. Et ils ne perdent pas leur temps. Les entraînements s’enchaînent jour après jour, pour maîtriser les ingrédients qu’ils n’ont pu trouver dans leur pays d’origine : le turbot et la langouste bleue. «Nous nous entraînions avec des poissons similaires, mais là on peut enfin utiliser l’ingrédient qui sera au Bocuse d’Or» explique Marcos Saenz, en levant les filets de turbot.
Ils n’ont pas de cuisine professionnelle pour s’entraîner avant le grand jour, mais ça ne les arrête pas, l’acharnement (dans la bonne humeur) : c’est aussi ça l’esprit du Bocuse d’Or.
As the fateful date approaches, teams of chefs fly into Lyon from all over the world.
We are in the Brotteaux neighborhood, just a few meters away from one of Paul Bocuse’s restaurants. This is where the Guatemalan team rents an apartment to sleep... and work. And they have no time to waste ! Every day is a training day, they must become familiar with ingredients that they couldn’t buy back home. Especially the turbot and blue lobster. «We trained with similar fish, but now we must take advantage of the ingredients that will be used for the Bocuse d’Or». Marcos Saenz filets one of several turbots on the apartment’s kitchen counter. They don’t have a professional kitchen to train in, but that doesn’t discourage them. Hard work, whatever the condition, is what the Bocuse d’Or is all about !
Depuis un an, le "Bocuse d'Or All Clad Weekly News" vous permet de suivre l'actualité du concours aux 4 coins du monde.
Chaque mercredi, depuis mars 2012, nous mettons en ligne un nouvel épisode traitant de sujets totalement inédits et exclusifs.
Du premier Bocuse D'Or en 1987, aux secrets de fabrication du trophée, à la couverture des sélections nationales et continentales, en passant par la présentation des nouvelles règles de la Finale Internationale 2013, nous vous avons tout montré. Y compris les coulisses de cette formidable aventure humaine.
Dans ce 37 ème épisode, nous vous proposons de revenir sur les meilleurs moments de la saison !
Avant de vous retrouver en direct de Lyon pour une diffusion quotidienne du 24 au 28 janvier…
Over the past year, the "Bocuse d'Or All Clad Weekly News" allowed you to follow the news of the contest from around the world.
Every Wednesday since March 2012, we posted a new episode with different unedited and exclusive topics.
From the first Bocuse D'Or in 1987, to the secrets of the trophy's crafting, the coverage of national and continental selections, to the presentation of the new rules of the 2013 International final, we showed you and covered everything. Including the backstage of this extraordinary human adventure.
In this 37th episode, we have put together the best moments of the season !
Right before being live from Lyon, for a daily broadcast from the 24th to 28th of January...
Depuis la première édition du Bocuse d’Or en 1987, les règles du concours ont évoluées mais n'ont pas fondamentalement changées.
Cette année, les organisateurs ont décidé d’introduire plus d'imprévue sur la finale internationale.
La veille du concours, les équipes vont découvrir les ingrédients dont elles disposeront pour réaliser l'accompagnement de leur plat de poisson.
Chaque candidat devra faire son marché et sélectionner ses produits parmi un vaste choix de fruits et légumes de saison.
Autre nouveauté, le plat de poisson devra être servi et présenté au jury à l'assiette.
Ces nouvelles règles permettent d'être encore plus près de la réalité du métier de chef.
Il s'agit également d'un défi supplémentaire pour les candidats…
Thibaut Ruggeri, le candidat français, et son commis Julie Lhumeau se sont essayés à l'exercice.
Voici leurs réactions : "Cela laisse plus de place à l'imagination, à la spontanéité !".
Ever since the Bocuse d’Or’s first edition in 1987, there has been evolutions but the general rules have remained unchanged.
This year marks a breakthrough in the Bocuse d’Or competition with an important element of surprise !
The day before the competition, the contestants will discover the ingredients they can use to accompany their fish dish.
Just like on a market, each candidate will have to choose its products among a large selection of seasonal fruits and vegetables.
Another 2013 change : the fish dish must be presented and served to the jury in a plate.
This allows to get even closer to the real job of a chef in normal circumstances.
It's also an extra challenge for the competitors…
Thibaut Ruggeri, the French contestant, and his commis Julie Lhumeau tested themselves with this new exercise.
And commented : "It forces us to use our imagination, to be spontaneous !".
Les sponsors jouent un rôle très important dans l'écosystème du Bocuse d'Or.
Pour espérer accéder au podium de la finale internationale de Lyon, les participants doivent s’entraîner dur pendant plusieurs mois. Il leur faut du temps, une équipe, un lieu, une cuisine, des équipements, des produits, etc. or tout cela a un prix…
Si certaines équipes sont subventionnées par leur pays (notamment les pays scandinaves), d’autres doivent trouver des sponsors qui croient en eux et dans les valeurs véhiculées par le concours. C’est le cas de l’équipe française qui peut compter sur l'Académie française du Bocuse d’Or, composée d'anciens lauréats, pour les y aider. François Adamski ainsi que Michel Roth accompagnent Thibaut Ruggeri et Julie Lumaux pour leur faire profiter de leur expérience et conseils.
L'équipe France peut également compter sur le soutien de prestigieux sponsors tels que Bridor, Lenôtre, Enodis ou encore All-Clad qui ont répondu présent. Ils vont tout mettre en oeuvre pour permettre aux candidats de se préparer dans de bonnes conditions et ainsi exprimer leur véritable talent le jour venu.
Comme le souligne Thibaut Ruggeri : "Ce n'est pas qu'une question d'argent, mais aussi de soutien moral !"
Sponsors play a very important role in the Bocuse d'Or ecosystem.
Contestants must train hard for several months to have a chance to be on the podium of the international final in the Lyon. They need time, a team, a location, a kitchen, equipment, produce, etc. and that has a price…
Countries like Denmark, Sweden or Norway invest vast amounts of money to support their national team. Others, like France, rely on private sponsors who believe in their potential and the values of this contest. This is the case of the French Team who can count on the French Bocuse d’Or Academy, made of ex-laureates, to lend a helping hand. François Adamski and Michel Roth came together to share their experience and advice with Thibaut Ruggeri and Julie Lumaux.
They have managed to get on board prestigious sponsors of the culinary world such as Bridor, Lenôtre, Enodis or All-Clad. Sponsors who are providing the necessary work environment for the contestants to express their real talent on the D-day.
As Thibaut Ruggeri says : "Its not only a matter of money but also moral support!"
C'est la dernière ligne droite avant le Jour J, les entraînements se font de plus en plus nombreux et intenses pour l'Equipe France.
On retrouve Thibaut Ruggeri et son commis Julie Lhumeau qui s'entraînent pour la première fois face aux média et en public.
Des conditions proches de celles qu'ils retrouveront sur la finale internationale de Lyon, en janvier prochain.
A raison de 2 entrainements par semaine jusqu'à la finale, ils doivent rester concentrés et tenir le rythme.
Comme le souligne Thibaut : "Cette compétition n'est pas un sprint mais un marathon !".
Avec leur coach Fabrice Prochasson, ils ont choisi de s'inspirer de Versailles et de Louis XIV pour composer leurs plats.
Un lieu et une époque qu'ils considèrent comme particulièrement emblématiques de l'art de vivre à la Française.
Souhaitons leur que ce choix leur porte chance…!
This is the last stretch before D-Day, trainings are getting more and more intense for the French team.
We meet Thibaut Ruggeri and his commis Julie Lhumeau on their first training session in front of an audience and the medias.
Conditions that are pretty similar to what they will experience in Lyon next January, for the international final.
With full rehearsals twice a week until the final, they must stay focused and keep the pace.
As Thibaut confesses : "This competition is more like a marathon than a sprint !"
With their coach, Fabrice Prochasson, they took their inspiration for their dishes from Versailles and Louis XIV.
A place and time of France's history they consider emblematic of its unique "art de vivre".
We hope that this will bring them good luck…!
Lyon se situe au coeur de la gastronomie française. Symboliquement, mais aussi géographiquement.
A moins de 100 kilomètres, on trouve le boeuf du Charolais, le vin de Bourgogne, les volailles de Bresse, les côtes du Rhône et les meilleurs fromages de France. Sans surprise, Lyon a été baptisée "capitale française de la gastronomie". C
ette ville, dont Paul Bocuse est l'ambassadeur culinaire, a élevé la gastronomie au rang d'institution.
C'est aussi à Lyon que s'affronteront tous les finalistes mondiaux des Bocuse d'Or.
Christian Têtedoie, Mathieu Viannay et Philippe Gauvreau nous racontent l'histoire culinaire de Lyon et l'implication sans faille des chefs lyonnais dans l'organisation de la compétition mondiale.
"J'aimerais bien qu'il y ait des Bocuse d'Or tous les mois" avance même M. Têtedoie. En attendant, rendez-vous pour la finale mondiale ce janvier, à Lyon.
Lyon is at the crossroads of all great French produce.
Charolais beef, Burgundy wine, and the best cheeses of France come from the region around France's second largest city.
It is no surprise that Lyon has been dubbed France's gastronomical capital. This is where Bocuse d'Or finalists, from all over the world, will compete in January.
Christian Têtedoie, Mathieu Viannay and Philippe Gauvreau explain how Lyon became so focused on great and cheap French eating, and how chefs in Lyon participate in the Bocuse d'Or finals.
Christian Têtedoie doesn't hide his enthusiasm : "I would love the Bocuse d'Or to be in Lyon every month."
Les scientifiques ont le Nobel, les cinéastes l’Oscar et les grands chefs le Bocuse d’Or.
Pour un cuisinier, c'est l’ultime récompense, la consécration d'un talent exceptionnel.
Mais qui a conçu et réalisé ce trophée tant convoité ? C’est à une heure de Lyon, que Maurice Adobati, fondeur d’art, réalise les 3 trophées qui seront décernés en janvier prochain : 1 Bocuse de Bronze, 1 Bocuse d’Argent et 1 Bocuse d’Or.
Cette statuette à l'effigie du Cuisinier du Siècle a été conçue et dessinée par l'artiste Christine Delessert.
Une œuvre qui a fait l'objet d'un travail particulièrement minutieux pour être fidèle au personnage et sa stature.
D'ailleurs, la confection de ces trophées ressemble à de la grande cuisine : précision des gestes, maitrise des températures de cuisson, savant mélange des ingrédients, etc.
Nous vous proposons de visiter la fonderie de M. Adobati pour découvrir la confection de ces trophées.
Scientists have their Nobel prize, film makers the Oscars and great chefs the Bocuse d’Or.
For a cook, it's the ultimate reward, the recognition of an exceptional talent.
But who designed this statue and where is it made ? It's an hour away from Lyon, in the countryside, that Maurice Adobati, bronze smith, is making the 3 trophies that will be awarded next January : 1 bronze Bocuse, 1 silver Bocuse and 1 gold Bocuse.
The trophy that represents the Chef of the Century, was conceived and designed by the artist Christine Delessert.
A piece that required a meticulous work in order to represent accurately the charisma and personality of such figure.
In fact, the making of these trophies is similar to haute cuisine : precision of gestures, mastering the temperatures, savy mix of ingredients, etc.
Lets go to Mr. Adobati’s workshop to discover the crafting of this trophy.
Alain Le Cossec, Meilleur Ouvrier de France et enseignant à l'Institut Paul Bocuse nous livre ses conseils en matière de techniques de cuisson.
Pour cette Masterclass, il nous propose une recette de quasi de veau accompagné de ses légumes de saison et d'une fricassée de pommes de terre et chanterelles.
La cuisson de se plat se décompose en deux temps : la viande est d'abord saisie à feu vif puis couverte et passée au four.
Tout cela est fait dans la même casserole, une cocotte All Clad, qui permet de dorer la viande tout en conservant son moelleux.
Le chef Le Cossec, nous livre les secrets du poêlage, cette technique de cuisson adaptée à la plupart des viandes blanches.
Son astuce : une cocotte pour préparer un repas complet !
Alain Le Cossec, "Meilleur Ouvrier de France" and Instructor at the Institut Paul Bocuse, gives us some advice on cooking techniques.
In this Masterclass, he is preparing a veal recipe with seasonal vegetables, and a fricassee of chanterelle mushrooms with small potatoes.
The cooking of this dish takes two steps : first the meat is seared on high flame and then covered and put in the oven.
All of which is done in the same pan, an All Clad stew pot, that gives a perfectly browned yet juicy and tender meat.
Chef Le Cossec, tells us the secrets of "poêlage" this cooking technique suitable for most white meat.
His tip : one pot to cook a whole meal !
Florent Boivin, Chef de cuisine chez Troisgros et instructeur à l'Institut Paul Bocuse, nous livre ses conseils en matière de techniques de cuisson.
Pour cette Masterclass, il nous présente une recette de rable de lapin farci aux tomates confites, anchois et olives.
Le chef Boivin aime travailler le lapin, un produit que l'on ne trouve plus si souvent à la carte des grands restaurants.
C'est une viande qui peut s'accommoder de multiples façons et qui, avec une cuisson maîtrisée, reste particulièrement tendre.
Pour cette recette il utilise une sauteuse All-Clad qui lui permet de récupérer les sucs et d'obtenir un jus très goûteux.
Son astuce : récupérer les sucs et déglacer avec un pinceau…!
Florent Boivin, Chef at Troisgros and Instructor at the Institut Paul Bocuse, gives us some advice on cooking techniques.
In this Masterclass, he is concocting a rabbit stuffed with dried tomatoes, anchovies and olives.
Chef Boivin likes to cook rabbit, a product that you can hardly find in gastronomic restaurants nowadays.
A meat that can be accommodated in many different ways and that remains particularly tender when properly cooked.
For this recipe he uses an All Clad sauté pan that allows to keep all the juices and obtain a very tasty sauce.
His tip : using a brush to deglaze the cooking juices…!
Chef à l'Institut Paul Bocuse, près de Lyon, Philippe Jousse nous livre ses conseils en matière de techniques de cuisson.
Pour cette Masterclass, il nous prépare des écrevisses pattes rouges dans une nage aromatisée aux agrumes et coriandre.
L'écrevisse est un produit délicat et couteux qui exige une cuisson à parfaite. Le chef nous explique pourquoi il a choisi d'utiliser une sauteuse All Clad, idéale pour un transfert rapide des températures et d'une taille parfaite pour faire infuser les ingrédients ensembles avant le dressage de l'assiette.
Chef at the world renowned Institut Paul Bocuse cooking school in Lyon, Philippe Jousse gives us some advice on cooking techniques.
In this Masterclass, he has chosen a red claw crayfish in a citrusy broth recipe and will be using All Clad cook wear.
Crayfish are a delicate and expensive ingredient that must be prepared and cooked just right. In this recipe, Philippe Jousse uses what he considers the perfect pan to rapidly heat the ingredients, rapidly cool them when needed, and with the ideal size for combining crayfish, vegetables and broth.
C'est l'effervescence à l'Institut Paul Bocuse…
La Worldwide Alliance, un programme de formation réservé aux étudiants étrangers, s'achève.
Chaque année, 12 écoles de cuisine envoient leur meilleurs éléments y parfaire leur connaissance de la cuisine française.
A l'issue de cette formation de 4 mois, et avant la remise des diplômes, un ultime défi les attends.
Ils ont 2 heures pour réaliser 2 plats : l'un à base de gambas, l'autre de filet mignon de porc.
L'occasion pour eux de montrer ce qu'ils ont appris et d'exprimer leur propre culture culinaire.
Comme l'explique Hervé Fleury, Président de l'Institut, c'est une sorte de "mini Bocuse d'Or".
Il ne serait donc pas surprenant de retrouver l'un de ces futurs chefs sur le podium…!
There is great excitement at the Paul Bocuse Institute…
Today ends the Worldwide Alliance, an educational program dedicated to foreign students.
Each year, the best students of 12 universities are being sent to improve their knowledge of French cuisine.
After 4 months of training, just before their graduation, an ultimate challenge awaits them.
They have 2 hours to deliver 2 dishes : one with prawns, the other with pork tenderloin.
An opportunity to put in practice what they've learned and express their own culinary culture.
For Hervé Fleury, President of the Institute, it's a sort of "mini Bocuse d'Or".
So, it might very well be that we find one of these future chefs on the podium…!
La sélection Asie du Bocuse d'Or a permis de prendre le pouls de ce continent en pleine effervescence.
Comme l'explique Laurent Pousse, présentateur de cette sélection, c'est une région dotée d'une formidable richesse et diversité culinaire.
Ainsi, au delà de la compétition, chaque pays a pu exprimer l'essence de sa cuisine et mettre en avant ses produits.
Des pays en pleine évolution, qui osent mélanger les genres et bousculer les frontières avec leur cuisine dite "fusion".
Otto Weibel, Président du Jury, nous livre les secrets de cette cuisine qui mixe tradition et modernité.
The Bocuse d'Or Asia selection was another opportunity to take the pulse of this bubbling continent.
As Laurent Pousse, MC of this selection, explains : "Asia has an incredibly rich and diversified gastronomy".
Beyond the competition, each country was able to express the essence of its cuisine and showcase their products.
These fast changing countries dare to mix genres and cross boundaries with their so called "fusion food".
Otto Weibel, President of the Jury, tells us the secret of this cuisine combining tradition and modernity.
Le Sri Lanka participe pour la première fois au Bocuse d'Or.
Un nouveau venu dans la compétition qui compte bien saisir sa chance !
C'est le chef Buddhika qui a été choisi parmi les 11 candidats des premières sélections nationales.
On le retrouve à Shanghai, parmi les 10 pays en lisse sur la sélection continentale du Bocuse d'Or Asie.
Une épreuve déterminante avec, à la clé, la qualification de 4 équipes à la finale internationale.
Pour faire la différence, le chef a misé sur des produits emblématiques du Sri Lanka.
Il tient a prouver que "La cuisine Sri Lankaise ce n'est pas que du riz et du curry !".
Il a composé une recette à base de thé, de cannelle et de noix de cajou.
Un choix audacieux qui lui ouvrira peut-être les portes de la finale…
This is the first time Sri Lanka takes part in the Bocuse d'Or.
A newcomer in the competition who intends to jump at the opportunity !
Chef Buddhika was chosen out of 11 contestants on the first national selection.
We follow him amongst the 10 competing countries at the Bocuse d'Or Asia selection.
A decisive new step, as only 4 teams will be qualified for the international final.
To make a difference, the chef is determined to use typical products of Sri Lanka.
He wants to show "Sri Lankan cuisine isn't just about curry and rice!".
He has elaborated a recipe with cashew nuts, cinnamon and tea.
A daring combination that might get him his ticket to the final…
Pour sa troisième édition, la sélection Asie du Bocuse d'Or s'est à nouveau déroulée à Shanghai.
3 jours de compétition qui ont eu lieu durant le salon professionnel Sirha Shangai 2012.
Pour la première fois, 10 pays été réunis sur cette sélection continentale.
Tous rêvent d'accéder à la finale internationale qui se tiendra à Lyon en Janvier 2013.
Mais seulement quatre équipes seront qualifiées pour y défendre leurs couleurs.
Le défi est de taille mais on peut compter sur l'esprit de compétition de ces nations.
D'autant qu'à ce jour, seul Singapour est monté sur le podium, avec un Bocuse de Bronze en 1989.
De l'avis du chef Christophe Megel (Membre du Jury), d'excellents plats sont sortis de cette édition.
Il constate que le niveau technique ne cesse d'augmenter et qu'il y a un travail d'une très grande précision.
Jérôme Bocuse est tout aussi enthousiaste, il va même jusqu'à pronostiquer de possibles surprises à Lyon…!
On its third edition, the Bocuse d'Or Asia was set again in Shanghai.
3 days of competition which took place during the Sirha Shanghai 2012 trade show.
For the first time, 10 countries were competing on this continental selection.
All with the same dream : taking part in the International Final held in Lyon next January.
Unfortunately, only 4 teams will be qualified and get a chance to represent their country.
A pretty big challenge, but we can count on the competitive spirit of those nations.
So far, only Singapore made it to the podium with a "Bocuse de Bronze" in 1989.
Chef Christophe Megel (Member of Jury) is positive : "great dishes were released on this edition".
He adds that the level keeps on improving and that the technics are getting more more precise.
Jerome Bocuse, is just as enthusiastic, he even predicts that their might be some surprises in Lyon…!
Des tribunes pleines à craquer, des visages bariolés, des drapeaux, des cornes de brume, Etc.
Il ne s'agit pourtant pas de supporters d'un match de football, mais bien des Bocuse d'Or.
Ce concours est un véritable "championnat du monde de la gastronomie".
Un événement unique en son genre qui réuni des milliers de fans de cuisine.
Pour assister à la finale internationale de Lyon, ils sont prêts à traverser le monde.
Des supporters en or, qui viennent soutenir leur équipe, défendre leurs couleurs et célébrer l'excellence culinaire.
Malgré une riche culture gastronomique, c'est la première fois qu'est organisée une sélection du Bocuse d'Or au Maroc.
Une participation que l'on doit principalement à M. Kamal Rahal Essoulami, président des équipes nationales des métiers de Bouche, qui a réunit un Comité composé des meilleurs chefs marocains.
Pour les 10 candidats sélectionnés et, plus encore, pour le gagnant,c'est un rêve qui se réalise, une véritable reconnaissance. Le Maroc va enfin pouvoir se mesurer aux grandes nations de la gastronomie et porter
haut ses couleurs.
D'autant que, comme le souligne Florent Suplisson, Directeur des Bocuse d'Or, la participation du Maroc n'est qu'une première étape du déploiement du concours sur le continent africain.
Au programme : une compétition riche en couleurs, en saveurs et en émotions.
Despite a rich gastronomic culture, this is the first time that Morocco holds a national selection of the Bocuse d'Or.
This participation is mainly due to Kamal Rahal Essoulami, president of the national teams "des métiers de Bouche", who has formed a special committee with the best Moroccan chefs.
For the 10 contestants and, even more so, for the winner of this selection, it simply is a dream come true, a tremendous recognition. Morocco will finally have a chance to rival with the greatest culinary nations and defend its colours.
And, as Florent Suplisson, Director of the Bocuse d'Or, indicates, Morocco only is a first step towards the opening of the competition to the African continent.
Avec le Maroc, c’est tout un continent qui s’ouvre à la plus grande compétition culinaire internationale. Cette année, et pour la première fois de son histoire, le Bocuse d’Or va accueillir une gastronomie africaine dans ses cuisines de Lyon.
Ce pays, au croisement de l’occident et de l’orient incarne parfaitement les métissages qui font naître des merveilles derrière les fourneaux puis dans l’assiette.
Kamal Rahal Essoulami, président de la sélection marocaine des Bocuse d’Or Maroc ne cache pas son enthousiasme quant à la future participation de son pays à Lyon : “ce qu’on attend du Bocuse d’Or au Maroc, c’est la révolution du métier, le partage, la passion, et le transfert de savoir faire.”
Une chose est sûre : par ses épices et saveurs orientales, le Maroc va apporter une nouvelle dimension du goût sur la table des jurés de Lyon.
Marocco’s participation in the Bocuse d’Or is a milestone for the worldwide culinary competition as it opens the event to a whole new continent : Africa.
At the crossroads of Eastern and Western cultures, the country perfectly represents how multiple influences can create amazing flavors in a country’s cuisine.
Kamal Rahal Essoulami, the president of the Moroccan Bocuse d’Or committee, is highly optimistic about his country’s participation : “we expect the Bocuse d’Or to revolutionize our standards of cooking by stimulating the sharing of passion and knowledge.”
One thing is obvious : thanks to its oriental spices and flavours, Morocco is sure to bring a wind of change at the jury’s table at the Bocuse d’Or world finals in Lyon.
Seule membre du jury de la sélection allemande à mettre du rouge à lèvres avant la compétition, Léa Linster assume : “je veux avoir l’air bien, et que l’on voie que je suis une femme.”
Seule membre du sexe féminin à avoir remporté un Bocuse d’Or (ce qu’elle fit en 1989), elle représente l’excellence féminine dans le monde de la grande cuisine. Or ce monde se démarque plutôt par sa prépondérance masculine. Léa Linster en subit les conséquences insolites : elle doit systématiquement apporter son propre tablier, ceux mis à disposition par les comités d’organisation sont taillés pour les hommes. “Depuis 25 ans ils loupent mon tablier !” se plaint la chef luxembourgeoise, en riant.
Mais cette particularité ne la touche pas. Comme elle le dit si justement “le monde en général est assez masculin.” Et ça n’a pas empêché Léa Lister de briller, en commençant par le Bocuse d’Or !
At the German selection in Stuttgart, she was the only jury member to put make up on before the competition. Lea Linster says it loud and clear : “I want to look good, and show everybody that I’m a woman.”
Lea Linster is the only woman ever to win the Bocuse d’Or (which she did in 1989). She is one of the rare female chefs in the world of haute cuisine, which is renowned for being dominated by men. “Well, the world, in general is pretty masculine !”
But that didn’t stop her from gaining international praise for her one Michelin star restaurant in Luxemburg. In a world dominated by men, it just means that she has to fight harder... and bring her own apron ! “For 25 years, they always give me an apron that's cut for a man !” But she knows this, and always brings her own.
On le voit assidûment fréquenter les bancs des jurés lors des sélections nationales et continentales ; Mathias Dahlgren mérite amplement sa place de juge du goût.
Le chef de 42 ans nous invite dans la (très belle) cuisine de son restaurant de Stockholm pour nous raconter sa conception de la gastronomie et son brillant parcours professionnel.
L’histoire commence pour lui en 1997 lors qu’il se hisse sur la première marche du podium à Lyon. “J’ai ouvert un restaurant deux semaines plus tard, et tout le monde voulait venir y manger !”
Mathias Dahlgren incarne l’excellence scandinave, ces pays du nord qui raflent systématiquement, et depuis l’édition de 1991, une place sur le podium lyonnais.
“Le plus important, c’est de mettre de sa personnalité dans sa cuisine.” Mais si aujourd’hui il pense pas pouvoir remporter le Bocuse d’Or (“c’est devenu très technique”), pour lui, l’âme de la compétition reste la même : “Il faut faire le mieux en fonction de son époque, et ça reste une compétition contre soi même.”
Mathias nous quitte avec sa conclusion qui résonne juste pour tant de participants au Bocuse d'Or : “c’était la meilleur expérience de ma vie professionnelle.”
Mathias Dahlgren is one of the chefs who helped confirm Sweden as one of the top culinary countries in the world.
Today, he welcomes us into his kitchen, in Stockholm where he gives us his take on the Bocuse d’Or, and how important it was for his career as a world class chef.
It all started for the 1997 Bocuse d’Or which he won after many months of training. “It was half a year of my life when all I did was practice.”
But the effort was all worthwhile as he was awarded the first step of the podium. “I opened two weeks after I won the competition everybody wanted to come and eat in my restaurant ; it helped me a lot in the beginning of my career.”
Today his Stockholm restaurant is considered one of the best in the world.
But much has changed since he competed 15 years ago : “the modern cuisine is much more technical today than it was when I competed. I think if I were to do the same plate as I did in 1997, I wouldn’t win the competition. But it’s all about doing what’s best in your time.”
Mathias Dahlgren’s talent and hard work got him where he is today, but the Bocuse d’Or greatly helped him go forward. As he concludes : “I still look back on this experience as one of the best experiences of my professional life.”
Les règles du Bocuse d'Or sont simples : les candidats disposent de 5h35 pour réaliser deux plats, l'un à base de viande et l'autre à base de poisson.
Il faut bien entendu respecter le produit mais également le sublimer, il est donc primordial pour les candidats de travailler avec des produits d'exception.
Benoît Cassanis, directeur de Métro France, nous présente avec fierté l'excellence des produits mis à disposition des candidats du Bocuse d'Or.
The rules of the Bocuse d'Or are simple : candidates have 5h35 to realize two dishes, one meat platter and one fish course.
They obvisously have to respect the product but also take the best out of it, so it is very important that the candidates work with the best products in the world.
Benoît Cassanis, general manager of Metro France, proudly present us the excellence of the products provided to the competitors of the Bocuse d'Or.
La compétition des Bocuse d'Or est particulièrement intense et stressante mais, heureusement, les équipes peuvent compter sur leur coach.
Durant les 5h35 que durent l'épreuve de sélection, le coach veille à ce que le plan de travail défini et 100 fois répété durant les entraînements soit scrupuleusement respecté.
Le coach est une sorte d'ange gardien et de gardien du temps pour chacune des équipes.
Au delà de son soutient moral et technique, sa présence permet aux candidats de se concentrer sur la parfaite exécution de leur recette.
Un rôle pas si simple à jouer et courant pour ces chefs de renom car l'accès au cuisine leur est interdit...
Didier Haccoun, coach de l'équipe Luxembourgeoise, nous explique avec passion et humilité son rôle de coach et ses enjeux.
The Bocuse d'Or competition is particularly intense and stressful, but fortunately the teams can count on their coach.
During the 5h35 of the competition, the coach ensure that the work plan defined and repeted a hundred times during the training is carefully respected.
The coach is like a guardian angel and a timekeeper for each team.
Beyond his technical and moral support, his presence allows candidates to focus on the perfect execution of their recipes.
A role not so simple and common for these great chefs because they can't access the kitchens.
Didier Haccoun, coach of the Luxembourg team, explains us with passion and humility his coaching role and its challenges.
Être sur le podium du Bocuse d'Or n'est pas une mince affaire ! Participer à un concours de cette envergure crée des liens entre les chefs du monde entier.
Ils ont tous subi la même épreuve, le même stress, la même émotion et peuvent partager leurs impressions grâce à la Bocuse d'Or Winners' Academy.
Cet association accueille, tous les deux ans, les trois lauréats de la finale mondiale à Lyon. Entre promotions, échanges et partage d’expériences, les membres de cette prestigieuse académie ont un objectif commun : partager leur amour de la gastronomie.
Michel Roth, président de la Bocuse d'Or Winners' Academy, nous donne un aperçu de cette famille hors du commun.
Being on the podium of the Bocuse d'Or is not that easy ! Participating in such an amazing contest builds links between chefs all around the world.
They all've been through the same test, the same stress, the same emotion and can share their impressions thanks to the Bocuse d'Or Winners' Academy.
This association welcomes, every two years, the three winners of the World Final in Lyon. Among promotions, exchange and sharing of experiences, the members of this prestigious academy have a common goal : sharing their love of gastronomy.
Michel Roth, president of the Bocuse d'Or Winners' Academy, give us a sneak peek of this incredible family.
Brandi avec fierté à la remise des prix, le trophée est le symbole de la victoire mais également le ticket permettant d'accéder à la grande finale du Bocuse d'Or à Lyon.
Mais comment ces trophées sont-ils fabriqués ? Il n'est en effet pas facile de concevoir ces symboles de victoire : ils doivent représenter au mieux le concours, être photogéniques...
Vincent Breed, souffleur de verre lyonnais, nous ouvre les portes de son atelier et nous guide à travers les différentes étapes de conception du trophée intercontinental.
Brandished with pride at the award ceremony, the trophy is the symbol of victory but also the ticket to access the International Final of the Bocused'Or in Lyon.
But how are these trophies made? It is indeed difficult to conceive these symbols of victory : they must represent the competition, be photogenic...
Vincent Breed, glassblower from Lyon, opens the doors of his workshop and guides us through the different design stages of the intercontinentaltrophy.
La sélection européenne du Bocuse d'Or est un veritable avant-goût de la grande finale à Lyon et l'une des dernières étapes de sélection : 2000 places, 20 compétiteurs, une ambiance électrique !
20 candidats et pays européens s'affrontent pour décrocher les 12 places tant convoitées permettant de se qualifier pour la finale internationale 2013 du Bocuse d'Or.
L'évènement est si important et emblématique que l'équipe américaine a fait le déplacement afin de se rendre compte de l'ampleur et de l'intensité de la compétition !
Yves Mattagne, président du jury de la sélection Europe, nous accompagne et nous fait découvrir cette sélection aux allures de finale internationale.
The European selection of the Bocuse d'Or is a foretaste of the great final and is one of the last steps of the selection : 2000 seats, 20 competitors, an electric athmosphere !
20 candidates and European countries compete eagerly to be in the Top 12 and have a chance to go to the 2013 Bocuse d'Or international final.
The event is so important and emblematic that the American team came there to better understand what it is going to be like in Lyon
Yves Mattagne, president of the European jury, gives us a tour of this selection that really looks like a World Final.
Que ce soit dans un restaurant ou sur les Bocuse d'Or, un chef n'est rien sans un commis !
Il est son "bras droit" au sens propre et même figuré, il le seconde et l'épaule à tout moment.
Il s'occupe de nettoyer le plan de travail, de certaines préparations, du dressage, essaye d'anticiper, etc.
C'est également un précieux soutient moral pour son chef lorsque la pression se fait plus forte…
Comme le dit Frédéric Foucher (candidat de la sélection France 2012) : "sans mon commis, je sortais juste un plat principal sans garnitures".
Peu importe l'expérience et le talent du chef, son commis est son meilleur allié s'il veut pouvoir se dépasser.
Être commis, c'est aussi une étape indispensable pour devenir un jour un grand chef.
Should it be in a restaurant or on the Bocuse d'Or, un chef is nothing without a commis !
He literally is his "right hand", he assists and supports his chef at every moment.
He clears the working space, handles certain preparations and always tries to anticipate.
He also is a precious moral support for the chef when the pressure gets higher…
As says Frédéric Foucher (candidate of the 2012 French selection) : "Without him, I could only serve the main platter without garnish".
Whatever the experience and talent of the chef, his commis is his best ally to give his best.
Being a commis also is a necessary step on the road to becoming a great chef.
Les candidats du Bocuse d'Or sont soumis à une forte pression : ils sont jugés par leurs pairs, qui ne sont autre que les meilleurs chefs du monde.
Ces chefs étoilés qui composent le jury doivent attribuer des notes sur les 2 plats (1 viande et 1 poisson) réalisés par les candidats : 40 points pour le goût et 20 points pour la présentation.
Ainsi, c'est le cumul des points donnés par l'ensemble des membres du jury à chacun des candidats sur leurs 2 plats qui détermine le classement final.
En cas d'égalité, une autre note est prise en compte et permet de départager les candidats, c'est celle du "Comité de Surveillance Cuisine"...
Il s'agit d'un jury spécifique, composé de 4 chefs, qui se déplace de box en box et veille au bon déroulement du concours depuis les cuisines.
En effet, pendant les 5h35 d'épreuve, les candidats sont aussi jugés et notés sur leur comportement et attitude en cuisine.
Le rôle de ce "jury cuisine" consiste à contrôler la qualité du travail, les techniques, les gestes, l'hygiène, la relation du candidat à son commis, etc.
Jean-Luc Danjou, membre du Comité de Surveillance Cuisine sur la sélection France 2012, nous explique son fonctionnement et système de notation.
Being a contestant on the Bocuse d'Or competition is quite a stressful thing : your cuisine will be judged by the greatest chefs in the world.
Those chefs and members of the jury have to allocate 40 points for the taste and 20 points for the presentation for each plate (meat and fish) elaborated by the contestants.
The total number of points given by each member of the jury to the contestants and their dishes determines who the winner is.
In case of a draw, another grade is being accounted and shall make the difference, points being awarded by the "Kitchen Supervising Committee".
This specific jury, composed of 4 experienced chefs, is going from kitchen to kitchen to make sure the contestants follow the rules and work according to the standards.
During the more than 5:30 hours of competition, the contestants are not only judged according to the taste and presentation but also their attitude in the kitchen.
The role of the Kitchen Supervising Committee being to control the quality of the contestants' work, techniques, gestures, hygiene, relation with their commis, etc.
Jean-Luc Danjou, member of the Kitchen Supervising Committee on the 2012 French Selection, explains this aspect of the competition and his notation system.
On le voit déambuler devant les box avec ses fiches et son micro à la main...
Régis Marcon est fervent supporter des Bocuse d’Or et veut faire partager cette passion au plus grand nombre.
Restaurateur de renom et ancien président de l’académie des Bocuse d’Or, c'est lui qui décrypte et commente les techniques, ingrédients et recettes employées par les candidats.
À quoi servent les crevettes grises ? Pourquoi faut-il laisser reposer le poisson au sortir du four ?
Avec son oeil de professionnel il apporte au public et autres supporters un éclairage précieux.
Il ne suffit pas de voir les gestes, les ingrédients ou les recettes, il faut les comprendre.
“Dans ce concours, il y a de l’innovation, il y a de la technique, du matériel qui évolue. Je trouve ça plutôt bien et j’ai vraiment envie de le faire partager au public.”
Pour Régis Marcon, les Bocuse d’Or sont à la gastronomie ce que la Formule 1 est à l'automobile...
He’s the chef you see moving from box to box with his notes and microphone. Régis Marcon is passionate about the Bocuse d’Or, and wants to share his strong feelings.
Ex-president of the Bocuse d’Or academy but still in the food business, his goal is to explain the intricacies of the contestants’ work.
What do you use the grey shrimp for ? Why is it important to let your fish dish rest a few moments before serving ?
He explains all of this to an audience in awe. It’s great to have 24 chefs competing in front of your eyes.
It's even better if you get an explanation of the techniques, ingredients and recipes, live !
“In each competition, we see innovation, we see great technics, we see new equipment. This is all very exciting and I want to share it with the audience.”
Régis Marcon even compares the Bocuse d’Or with Formula 1 racing...
S'il y a un pays que l'on associe spontanément à la gastronomie et à l'art de la table, c'est bien la France.
Le candidat qui représentera la France à la finale européenne de Bruxelles est investi d'une importante responsabilité et mission... Il devra s'inscrire dans la longue tradition culinaire Française tout en incarnant l'audace et l’innovation de la nouvelle génération.
D'autant que, contrairement aux premières années du Bocuse d'Or, la France n'est plus systématiquement présente sur le podium de la finale internationale. Les écarts techniques et de "savoir faire" entre pays se son comblés.
A tel point que l'on voit émerger de nouvelles grandes nations de la gastronomie tels que la Suède, le Japon ou encore les Etats-Unis. Désormais, tous les pays et candidats se battent à peu près à armes égales.
Pour que la France retrouve sa place lors de la grande finale, le candidat de cette sélection française 2012 devra être extraordinairement doué et motivé… Découvrons quel est le candidat qui défendra les couleurs de la France à Bruxelles et, espérons le à Lyon…?
If there's one country in the world that we spontaneously link to gastronomy and great food, it's France. The French contestant at the European finals in Brussels has a great responsibility : he must represent the long culinary French tradition as well as prove that the new generation of chefs are innovators and risk takers.
As opposed to the first years of the Bocuse d'Or, France doesn't systematically end up on the podium of the international finals. The technical and imaginative differences in between countries has been erased. Today we see great new gastronomical countries such as Sweden, Japan or even the United States. Now they all compete at the same level.
For France to end up at the world finals in January, the contestant at the 2012 selection will have to be extraordinarily motivated and talented. Lets discover which candidate will defend France's culinary identity in Brussels and, hopefully, in Lyon.
Sans eux, les Bocuse d’Or n’auraient aucun sens. Ce sont ces grands chefs qui jugent les plats des candidats et établissent l’échelle du mérite culinaire.
Chaque plat passe sous leur regard scrutateur avant de subir l’épreuve du goût. Dire que ces jurés ont les palais les plus affutés de la planète ne relève pas de l’exagération.
Aujourd’hui, c’est la finale allemande à Stuttgart. Patrick Jaros, Bocuse de Bronze en 1995 et président du Bocuse d’Or Allemagne doit briefer ces goûteurs redoutables.
40 points pour le goût, 20 points pour la présentation, le jury est divisé en deux selon le plat. La tache est grave : l’avenir d’une carrière peut se jouer sur une compétition comme celle ci.
Malgré tout, les jurés profitent aussi de ce moment pour se retrouver entre amateurs de bonne chère. Et ils se savent privilégiés : ils ont la chance rare de pouvoir goûter aux plats les plus innovants et savoureux du monde !
Without them, the Bocuse d'Or would be meaningless. These are the chefs who judge candidates and establish dishes across culinary merit.
Each dish must first seduce the jury by the look and then by the taste. Saying that these jurors are the finest gourmets of the planet is not an exageration.
Today it's the final in Stuttgart Germany. Patrick Jaros, Bronze Bocuse in 1995 and president of the Bocuse d'Or Germany has to brief these formidable tasters.
40 points for taste, 20 points for presentation, the jury is divided in two : the fish jury and the meat jury. Their work is very important : a whole career can change after a competition like this one.
Nevertheless, the jury also take advantage of this time to gather with gourmets. And they know they are privileged : they have the rare opportunity to taste the most innovative and delicious dishes in the world!
Dans moins de 48 heures, tout doit être prêt ! Patrik Jaros, Bocuse de bronze 1995 et président du Bocuse d’Or Allemagne est sous pression.
L'épreuve de sélection 2012 a lieu dans 2 jours et le montage n'a pas commencé… Patrik Jaros a cependant accepté de nous servir de guide et de nous faire découvrir l'envers du décor.
C'est donc en situation et dans le feu de l'action qu'il va nous expliquer les différents aspects et les subtilités de l'organisation d'un tel événement. De la livraison du matériel, au montage de l'espace VIP, en passant pas les gradins ou la construction des cuisines, tout reste à faire...
Un défi d'autant plus important que le concours investi cette année un nouvel espace.
Pour la première fois, la sélection Allemande du Bocuse d'Or se déroule en effet à Stuttgart lors du salon culinaire Intergastra. Sous nos yeux et en un temps record, l'espace concours prend forme. Un bel exemple du professionnalisme et de la rigueur allemande…!
Everything must be ready in less than 48 hours ! Patrik Jaros, Bocuse de bronze in 1995 and president of the German selection of the Bocuse d'Or is under pressure.
The 2012 selection kicks off tomorrow, and much still needs to be done. Patrik Jaros has offered to be our guide, and show us what's happening backstage.
During his preparatory work on site, he explains all of the different aspects and milestones of the set up of such an event. The equipment needs to be delivered, the VIP section and bleachers assembled, all kitchens and boxes need to be build.
The challenge is even more daunting this year as it's the first time the competition take place in Stuttgart at the Intergastra culinary fair.
The stage and competition sites are assembled in record timing in front of our eyes. A great exemple of German professionalism and rigor !
La délégation suédoise a deux jours pour convaincre ! Ils sont en effet en concurrence avec la Pologne pour accueillir la finale européenne des Bocuse d'or en 2014.
Avec ses 20 candidats, ses centaines de supporters et de spectateurs ainsi que sa soirée de gala, la sélection Européenne ressemble beaucoup à la finale internationale de Lyon. Pour organiser un événement de cette ampleur il faut des infrastructures et une équipe d'organisation à la hauteur.
La candidature suédoise est portée par les plus grands Chefs et Hôteliers du pays, mais aussi le Consul de France, le Maire de Stockholm ainsi que les Ministres du Tourisme et de l'Agriculture. Tous se sont mobilisés pour soutenir et prouver le sérieux de leur candidature et tenter ainsi de convaincre le Comité d'Organisation du concours.
Au programme : rencontre des officiels, visite de Stockholm et de son centre d'exposition qui auront peut-être le privilège les Bocuse d'Or Europe 2014…
Who will host the 2014 European finals ? Both Poland and Sweden are lined up and competing to be selected !
But what does it take ? With 20 candidates, hundreds of fans and spectators, and a gala diner, the European finals are very similar to the international funal un Lyon. That calls for incredible infrastructures, and seamless organizing.
The Swedish candidature is supported by the greatest chef os the country but also by the Consul of France, the Mayor of Stockholm and the Minister of Tourism and Agriculture. All are mobilized and determined to show the seriousness and advantages of the Swedish candidature, hoping to convince the organizing committee.
On the agenda : meeting with Swedish officials, as well as a tour of the city and its exhibition hall that may have the privilege of hosting the 2014 Bocuse d'Or Europe.
Comme nous l'explique Franck Giovannini, bocuse de bronze et président du jury de la sélection Suisse, c'est un pays à part car il est à la croisée de chemins de trois grandes cultures culinaires : française, allemande et italienne.
Ce sont d'ailleurs ces influences et ce métissage qui font la force et la singularité de la Suisse qui, hormis en deux occasions, a toujours participé à la finale des Bocuse d'Or. Cela explique d'ailleurs pourquoi ce si petit pays est également celui qui compte le plus grand nombre de restaurants et de chefs étoilés.
Franck Giovannini et Stéphane Décotterd, Chef doublement étoilé au guide Michelin, nous guident à travers cette finale aux allures de sélection européenne et particulièrement disputée !
Franck Giovannini, Bocuse of Bronze and President of the Jury for the selection, presents the Swiss cuisine, a country at the intersection of three major culinary cultures : French, German and Italian.
A unique situation with great influences and mixes that make the strength of Switzerland who, excepton two occasions, was always selected for and represented on the Bocuse d'Or final. Which also explains why this tiny country has the largest number of Michelin-stared restaurants and chefs.
Franck Giovannini and Stephane Décotterd, two Michelin stars chef, guide us through this stiff competition that looks like a foretaste of the European selection !
«Les Etats-Unis, pays du fast food et de la junk food…!". Ce cliché a la dent dure mais Grant Achatz, grand chef et membre du jury du Bocuse d'Or USA, entend bien démontrer que la réalité est différente et faire bouger les mentalités.
Si l’équipe américaine du Bocuse d’Or s’investit tant pour gagner ce concours, ce n’est pas simplement pour remporter la compétition mais aussi pour prouver que les USA font aujourd'hui partie des grandes nations de la gastronomie.
Pour Tim Ryan, président du prestigieux CIA (Culinary Institute of America), le moment est idéal : «il n’y a jamais eu de meilleur moment pour être dans l’industrie de la gastronomie. On est à l’âge d’or de la cuisine aux US.»
Il ne fait aucun doute que L’Amérique est capable de mobiliser ses talents et les ressources nécessaires pour relever le défi… D'autant que le gagnant de cette sélection sera directement qualifié pour la finale de Lyon… Quant à l'ambition de Grant Achatz, elle est claire : « c’est notre responsabilité de professionnels culinaires de montrer que l’on peut se mesurer aux meilleurs, et battre ces pays qui remportent le Bocuse d’Or depuis des années.»
"In the United States, everything is fast-food... !" Grant Achatz, chef and jury member of the American selection of the Bocuse d'Or, fights against this "cliché" and wants to show the reality to change this perception.
The drive of the american team on the Bocuse d'Or is to win the competition, not just for them but for America to be recognized as one of the greatest culinary nations.
According to Tim Ryan, president of the prestigious Culinary Institute of America, now is the time : "There has never been a greatter time to be in the food service industry than today. Now is the golden age for america's cuisine".
There is no doubt that America is able to mobilize its talents and ressources to master this challenge... Especially since the winner of the US selection will automatically be qualified for the final in Lyon. As to Grant Achatz, his ambition is clear : "As professional chefs it's our responsibility to show the way and prove that we can outperform the best culinary nations and shake up the podium".
C'est sur le campus du prestigieux Culinary Institute of America que s'est déroulé la sélection 2012 du Bocuse d'Or USA.
A cette occasion, Gavin Kaysen, coach de l'équipe américaine, s'est transformé en reporter du Weekly News.
Gavin connaît bien le concours puisqu'il a lui même gagné la sélection US et représenté son pays sur la finale internationale 2007.
Cette année, quatre candidats se disputaient le podium et c'est Richard Rosendale qui s'est imposé.
C'est donc lui qui représentera les Etats-Unis à Lyon en Janvier 2013.
The 2012 Bocuse d'Or USA took place on the campus of the prestigious Culinary Institute of America in New York.
Renowned chef Gavin Kaysen, coach of the American team, became a reporter for the Weekly News.
Gavin is familiar with the competition, he won the national selection and represented the US at the 2007 worldwide finals.
This year, four contestants battled for the US title. Richard Rosendale came out on top.
In January 2013, he will be the one to represent USA in Lyon.
C'est sur le campus du prestigieux Culinary Institute of America que s'est déroulée la sélection 2012 du Bocuse d'Or USA.
A cette occasion, Gavin Kaysen, coach de l'équipe américaine, s'est transformé en reporter du Weekly News.
Gavin connaît bien le concours puisqu'il a lui même gagné la sélection US et représenté son pays sur la finale internationale 2007.
Cette année, quatre candidats se disputaient le podium et c'est Richard Rosendale qui s'est imposé.
C'est donc lui qui représentera les Etats-Unis à Lyon en Janvier 2013.
The 2012 Bocuse d'Or USA took place on the campus of the prestigious Culinary Institute of America in New York.
Renowned chef Gavin Kaysen, coach of the American team, became a reporter for the Bocuse d'Or Weekly News.
Gavin is familiar with the competition, he won the national selection and represented the US at the 2007 worldwide finals.
This year, four contestants battled for the US title. Richard Rosendale came out on top.
In January 2013, he will be the one to represent USA in Lyon.
Rasmus Kofoed est une légende du Bocuse d'Or.
Médaille de bronze lors de sa première participation en 2005, il a persévéré jusqu'à atteindre la première marche du podium.
Après avoir remporté l'argent en 2007, Rasmus Kofoed tente une nouvelle fois sa chance en 2011 et remporte cette fois le Bocuse d'Or.
Il devient ainsi le seul chef au monde à posséder les trois trophées tant convoités.
Le multirécidiviste danois revient sur son parcours atypique et la finale 2011.
Rasmus Kofoed is a legend of the Bocuse d'Or.
Bronze medalist at its first participation in 2005, he has persevered until he reached the top of the podium.
After winning silver in 2007, Rasmus Kofoed tried his luck again in 2011 and this time won the Bocuse d'Or.
He is the only chef in the world who owns the three prestigious trophies.
The Danish recidivist gives his impressions on the 2011 final and his extraordinary journey.
C'est sur le campus du prestigieux Culinary Institute of America que s'est déroulé la sélection 2012 du Bocuse d'Or USA.
A cette occasion, Gavin Kaysen, coach de l'équipe américaine, s'est transformé en reporter du Weekly News.
Gavin connaît bien le concours puisqu'il a lui même gagné la sélection US et représenté son pays sur la finale internationale 2007. Cette année, quatre candidats se disputaient le podium et c'est Richard Rosendale qui s'est imposé. C'est donc lui qui représentera les Etats-Unis à Lyon en Janvier 2013. The 2012 Bocuse d'Or USA took place on the campus of the prestigious Culinary Institute of America in New York. Renowned chef Gavin Kaysen, coach of the American team, became a reporter for the Weekly News.
Gavin is familiar with the competition, he won the national selection and represented the US at the 2007 worldwide finals. This year, four contestants battled for the US title. Richard Rosendale came out on top. In January 2013, he will be the one to represent USA in Lyon.
Episode suivant :
Référence : Episode #6
Titre : The american (culinary) dream / Le rêve (culinaire) américain
Intervenants : Daniel Boulud, Jérôme Bocuse, Grant Achatz, Tim Ryan, Thomas Keller
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